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 L'HISTOIRE 

 

L'acronyme SAMBO vient de l’appellation russe « SAMozatchita Bez Orougia » traduite en Français par « autodéfense sans armes ».

 

Ses origines durant l'U.R.S.S. :

 

Dans les années 20, SPIRIDONOV étudie au Dynamo Club de Moscou toutes les formes populaires de combats et d’autodéfense de l’Union Soviétique, pour en tirer le meilleur parti (le tchidaoba de Géorgie, la lutte de Mongolie, le goretch Turkménistan, le gioulech d’Azerbaïdjan, le kotch d’Arménie, le kourès du Kazakhstan, le trinat de Moldavie, le gouchtingira du Tadjikhistan, le kurash d'Ouzbèquistan etc…). Il dispense son enseignement aux instructeurs de sport de l’armée à Moscou. Quelques années plus tard, OSCHEPKOV, très imprégné du judo, met en place un style plus sportif et crée la tenue de Sambo que nous connaissons actuellement.

C’est en 1936 que A. KHARLAMPIEV, au terme d’une tournée des peuples de la grande U.R.S.S. d’alors, complète les recherches de ses prédécesseurs, réalise la synthèse de leurs travaux et crée le SAMBO ; comprenant ses facettes multiples sur le plan sportif et défense personnelle utilisée par l’armée rouge et en particulier par l’élite de la police soviétique (K.G.B).

Le Sambo fait son entrée sur le plan international dans les années 60 et c’est en 1966 qu’il est admis comme 3ème style au sein de la Fédération Française de Lutte Amateur (F.F.L).

De nos jours :

 

Le 25 septembre 1985, la Fédération Française de Lutte décide de se séparer du Sambo et quelques jours après, la Fédération Française Amateur de Sambo (FFAS) est fondée à Saint-Jean-de-Luz. Le 10 juillet 2001, la FFAS est mise en liquidation judiciaire ; et une nouvelle fédération est créée : l’Institut Français de Sambo. La Fédération Internationale Amateur de Sambo (FIAS), regroupe une cinquantaine de pays (pays de l’ex-URSS, mais aussi du reste de l’Europe, d’Asie, d’Amérique et depuis quelques années d’Afrique). La FILA (Fédération Internationale des Luttes Associées), met en place également un championnat international de qualité. En 2007, la Fédération Française de Lutte obtient l’agrément ministériel pour la gestion du Sambo en France et créée le Comité National de Sambo (qui compte 1500 licenciés).


 

Le sambo se décline sous différentes formes à savoir le sambo sportif, le sambo combat et le sambo défense :

 

[ LE SAMBO SPORTIF ]

 

C'est un sport de préhension comme la lutte ou le judo dont il est une synthèse (c’est le style auquel on fait référence lorsque l’on parle des judokas des pays de l’Est).

On y retrouve l'héritage des diverses formes de lutte présentes dans les territoires de l'ex-URSS :
•  les ramassements de jambes de la lutte à mi-corps russe
•  les ceintures et klikets du tchidaouba géorgien
•  les arrachés et crochets extérieurs du goretch turkmène
•  diverses projections du gouchingira tadjik, du kourès kazakh, du gioulech azerbaïdjanais, du kotch arménien, du triant moldave,du Kurash Ouzbèque ...

Le Sambo possède des saisies qui lui sont propres, notamment des prises au niveau de la ceinture qui sont l'héritage de la lutte géorgienne.

Tenue du Sambo Sportif:
•  Kurka (veste) : bleue ou rouge avec épaulettes et passants.
•  Shorti (short) : bleu ou rouge
•  Bortsovski (Chaussures) : en cuir souple
•  Ceinture insérée dans la kurka assortie à la couleur de la kurka et du short ou ceinture du grade

 
 

[ LE SAMBO COMBAT ]

 

Le Sambo combat reprend tout l'arsenal technique du Sambo sportif auquel se rajoute les frappes pieds, poings, coudes, genoux, les clés de cou et les étranglements.

Tenue du Sambo Combat : identique au Sambo sportif +
•  Casque
•  Protège-dents
•  Coquille
•  Protège-tibias
•  Gants à doigts ouverts

[ LE SAMBO DEFENSE ]

 

On y trouve des frappes pieds / poings, des techniques d'esquives et de parades, des projections, des techniques de soumission (étranglement, clés diverses), du travail au sol, des dégagements sur toutes sortes de saisies et de la défense contre armes (couteau, matraque, bâton long...).

Tenue du Sambo Défense Personnelle : idem que le Sambo sportif plus :
•  Short remplacé par un pantalon blanc ou noir

 

[ LES GRADES DU SAMBO ]

 

- Jusqu’à 10 ans 4 grades :
1) JAGUAR,
2) TIGRE,
3) LION,
4) HERCULE,
symbolisés par des anneaux de couleur jaune fixés en bout du pendant de la ceinture blanche.

 

- Au dessus de 10 ans les grades accessibles sont les suivants :
Ceinture Jaune / Orange / Verte / Bleue et Marron

 

- A partir de 16 ans révolus (5 ans de pratique minimum) :
Ceinture NOIRE qui compte ensuite 10 degrés de progression en France

 

- Grades honorifiques :
Ceinture tricolore pour le Champion de France
Ceinture de bronze, d’argent et d’or sur le plan International

 

[ LES DIPLÔMES D'ENSEIGNEMENT DU SAMBO ]

 

- Enseignant Départemental, Maître Régional, Maître National
- Maîtrise de Défense personnelle
- Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 1er, 2ème et 3ème degré

 

[ ARBITRAGE DU SAMBO ]

 

I) SAMBO-SPORTIF

En Sambo, il est permis de projeter son adversaire sur le dos, le côté, les fesses ou le ventre. La position de côté est une chute sur un omoplate ou bien sur toute la partie du côté du Samboïste, depuis la hanche jusqu'à l'épaule, en formant avec le dos un angle inférieur à 90° avec le tapis. Si le Samboïte attaquant se trouve au sol, il ne recevra en aucun cas des points pour ses actions. A plus forte raison si les 2 Samboïstes sont au sol. Dans ce cas, l'arbitre attendra un certains temps, et si aucune action, immobilisation, technique de soumission, ou retour à la position debout ne se développe, il fera reprendre le combat debout.

Pour une tentative de soumission déclarée, le Samboïste bénéficiera au maximum d'une minute.

 

Points d'immobilisation :
On entend par Immobilisation l'action par laquelle l'attaquant contrôle le défenseur par dessus, en contact « tronc-tronc », les épaules du défenseur étant orientées vers le sol.

2 points : immobilisation tenue de 10 à 19 secondes
4 points : immobilisation tenue 20 secondes

Technique de soumission :
Action visant à soumettre son adversaire en le faisant abandonner. Ces techniques sont autorisées sur les bras (coudes et épaules) et sur les jambes (hanches, genoux, chevilles), aussi bien en extension qu'en compression et/ou écartèlement. Les techniques de soumission ne sont autorisées que dans l'axe de l'articulation sur laquelle porte l'action. Toute action « en torsion » est interdite !

Prises interdites : 
Il est interdit de tirer les cheveux, les oreilles, les parties génitales, de pincer la peau, de mordre et de tordre les doigts ou les oreilles... et d'une manière générale d'accomplir toute action, geste ou
prise ayant pour but de torturer ou de blesser l'adversaire. En outre, il est également interdit de se battre, de donner des coups, de porter des prises pouvant mettre en danger la vie de l'adversaire ou provoquer une fracture ou luxation des membres, de marcher sur l'adversaire et de lui toucher le visage entre les sourcils et la ligne de la bouche.

Il est plus strictement défendu :
- d'enfoncer le coude ou le genoux dans le ventre (ou l'estomac) de l'adversaire
- de tenir l'adversaire pas le short ou la veste en dessous de la ceinture
- de se cramponner et de s'accrocher au tapis
- de prendre la plante du pied ou le bout du pied de l'adversaire (seule la prise au dessus du pied et du talon est permise)
- de rentrer la main ou les doigts dans les manches de l'adversaire
- les prises de soumissions sont interdites pour les jeunes de moins de 16 ans (cadets).

Sont illégales et formellement interdites les prises ou actions suivantes :
- porter des coups
- prise de gorge
- projeter l'adversaire sur la tête
- appliquer une prise douloureuse debout
- appliquer une prise douloureuse au poignet, aux doigts et aux orteils
- retourner le bras de l'adversaire à plus de 90°
- tordre la jambe de l'adversaire par le talon
- prise de tête et de cou avec les deux mains
- la double prise de tête (Nelson) si elle n'est pas exécutée de côté, sans aucune intervention des jambes sur une partie du corps de l'adversaire
- ciseaux de jambes verrouillés sur la tête, le cou ou le corps
- exécuter une prise en tendant la colonne vertébrale de l'adversaire
- faire des étranglements ou boucher la bouche ou le nez de l'adversaire pour l'empêcher de respirer.

 

II) SAMBO-COMBAT

Durant les combats, il est permis de frapper, projeter, immobiliser et pratiquer des techniques de soumission (y compris étranglement).

Les actions techniques de projections et immobilisations qui n’auront pas amené la victoire totale donneront un certain nombre de points.

Les coups qui auront été déclarés knock–down par l’arbitre seront côtés 4 points.

Les projections et les immobilisations seront cotées comme dans le Sambo-sportif

Frappes autorisées : 
Les coups de poings, pieds, genoux sur le corps et sur les parties de la tête protégées par le casque.

Travail au sol :
Les immobilisations et les prises de soumission autorisées en Sambo-sportif sont autorisées en Sambo Combat.
Les étranglements sont autorisés sur le cou ou la gorge, avec les bras, la veste (uniquement les revers) ou les jambes (uniquement lorsque un bras ou une épaule de l'adversaire est engagé dans la technique).

Dans tous les cas de figure, le « cri » est signe d'abandon.

Au sol, les frappes sont interdites.

Remarque : Pendant l'exécution d'une technique de soumission (y compris étranglement), le passage dans la position « debout », n'interrompt pas le combat.

Actions interdites :
-Toutes les prises interdites en Sambo-sportif adaptées au Sambo-combat
-Porter des coups de poing avec la main ouverte ou du tranchant de la main
-Frapper le bas-ventre, le cou, la nuque et le dos, ainsi que les articulations du coude et du genou
-Frapper à la tête dans les parties non protégées par le casque
-Donner des coups de tête en France mais pas à l'international
-Donner des coups de coude
-Les frappes au sol sont interdites en France mais pas à l'international
-Réaliser les prises douloureuses sur le cou, la colonne vertébrale, la main et le pied, effectuer une rotation de la tête lors d'un étranglement

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